AccessibilitéDurant la 1ère guerre mondiale, la plupart des cloches avaient été récupérées pour être fondues et transformées en pièces d’artillerie ; ci-dessous la cérémonie d’accueil et d’inauguration des nouvelles cloches de remplacement en 1924 :
Accueil d’un évêque en 1928 :
Une messe dans les années 1950 :
La Nef
La nef rectangulaire est percée de chaque côté de trois grandes fenêtres à arc dont les vitraux encadrent, à gauche, les six premières stations du chemin de croix et, à droite, la neuvième à la quatorzième.
Les stations sept et huit se trouvent dans les deux premières fenêtres du chœur.
Au fond de la nef, quatre piliers soutiennent une tribune.
Le plafond de la nef est décoré par un cartouche comportant le monogramme JHS, surmonté d’une croix ainsi que d’arabesques finement dorés.
Tout le tour de la nef est agrémenté par des rinceaux, des entrelacs, des palmettes et des feuilles décoratives pour la plupart recouvertes par de la dorure à l’or fin.
Les autels latéraux
Devant le choeur, les deux autels de style baroque, aux colonnes marbrées et surmontés de vases fleuris, proviendraient de dons de l’impératrice Joséphine.
L’autel de gauche abrite deux niches : en bas une piéta, en haut François d’Assises.
Dans l’autel de droite trouvent refuge Saint Louis de Gonzague et, en haut, Saint Sébastien.
Sous chaque autel latéral, en relief, un cœur transpercé d’un glaive rappelle la prophétie du vieillard Siméon.
La chaire
La chaire, d’un style quasiment unique en Alsace du fait de son emplacement et de son accès par un étroit couloir extérieur, présente une surface bombée et ondulée, dans la bonne tradition baroque.
Elle est également décorée d’arabesques rococo finement dorées.
Ses contours se limitent, au fond, par une coquille concave enveloppée d’un rideau à glands.
L’intérieur de l’abat-voix représente le Saint Esprit par la figure d’une colombe sculptée. Le dessus est dominé par la statue du Bon Pasteur.
En bas, sur le devant de la chaire, deux angelots jettent leur regard sur l’assemblée.
Le baptistère
Le baptistère se distingue par son bassin marbré, décoré d’arcades en léger relief, et le couvercle se distingue par de fines marguerites dorées. Le tout est surmonté d’un globe également doré sur les ailerons. Dans la symbolique religieuse, l’or, toujours présent ici, suggère la présence divine, la sainteté.
Le chœur
On accède au chœur par une arcade rétrécie en plein cintre, sur l’envers de laquelle nous lisons la date de construction du clocher : MDCCXLIII—1743.
Au plafond, un grand cartouche en stucs dorés renferme trois sujets en relief : deux cœurs brûlants et le triangle avec l’œil représentant la Trinité.
Le cœur de gauche est entouré d’une couronne d’épines et surmonté d’une croix, l’autre est orné de roses dorées d’où jaillit une fleur : les cœurs de Jésus et Mari
Le chœur, à fond plat, est formé de cinq pans, cinq étant le chiffre symbolique du libre arbitre, faculté de l’être humain à s’orienter vers le bien ou le mal.
Ces pans sont délimités par des colonnes engagées à chapiteaux dorés à volutes.
Le dernier vitrail à gauche, représente, de bas en haut, les Mages, la Nativité, Jésus retrouvé au temple par ses parents.
En face, le vitrail nous montre l’agonie au jardin des oliviers, la résurrection et la pentecôte.
Au fond du chœur, au-dessus de l’autel, une grande toile représente Saint Pierre et Saint Paul à genoux, les deux patrons de notre église. Pierre tient dans une main des clefs et l’autre indique la Sainte trinité.
Le tableau est encadré par des feuilles et des fleurs de lys et marqué aux quatre coins par une étoile.
Le maître-autel, à la décoration du XVIIIème siècle, soutient le tabernacle qui présente un ciboire surmonté de l’hostie rayonnante. Au-dessus de la porte, deux anges en adoration fixent l’hostie.
L’orgue
L’orgue KRIESS date de 1892. D’après un spécialiste, cet orgue a subi un « pillage» de certains de ses jeux. En effet, la quasi-totalité actuelle des jeux est constituée de 8 pieds, ce qui est anormal.
Le clocher
Le clocher en forme de tour carrée à chaînage, caractéristique du baroque, se termine par 4 consoles renversées qui encadre une flèche recouverte de tuiles en ardoise.
